Ce matin, j'ai écrit sur mon blog que j'ouvrais ma Bible au hasard au Psaume 40, le passage écrit par le roi David sur le fait d'être coincé dans la boue et que Dieu l'en tirait.
J'ai attendu et attendu et attendu DIEU.
Enfin, il regarda ; finalement il a écouté.
Il m'a sorti du fossé,
m'a tiré de la boue profonde.
Il m'a posé un pied sur un rocher solide
pour être sûr de ne pas glisser...
Super passage ! Alors tout à l'heure, j'étais en train de demander quelque chose à Dieu, en lui écrivant presque sans réfléchir la question dans mon journal, lorsque j'ai rouvert ma Bible et que je me suis retrouvé à regarder le début du chapitre 7 de Michée.
Restez dans les parages pour voir ce que Dieu fera.
Très bien ! Mais ensuite je remarque le verset 1 :
Je suis submergé de chagrin !
Coulé dans un marais de désespoir...
Plus de marécages. Tout comme le passage que j'ai lu ce matin. « Encore un marais de feu, mon Dieu, avec des risques de sables mouvants et des rongeurs de taille inhabituelle ? (C'est une référence au film Princess Bride, pour ceux d'entre vous qui ne connaissent pas le classique de 1987 sur True Love, avec Cary Elwes et Robin Wright. L'un des films les plus citables auxquels je puisse penser. Faites-vous plaisir et regardez-le.)
Si nous continuons dans Michée chapitre 7 jusqu'au verset 7, nous lisons :
Mais moi, je n'abandonne pas.
Je reste dans les parages pour voir ce que Dieu fera.
J'attends que Dieu arrange les choses.
Je compte sur Dieu pour m'écouter.
En réponse à ma question, Dieu m'a amené à ce passage, puis m'a rappelé quelque chose qu'il m'avait montré il y a longtemps. C'était mon journal. Il était posé sur une table et le vent qui passait par les fenêtres tournait les pages. En voyant les pages se retourner, j'ai vu qu'il manquait des paragraphes, et parfois des pages entières. Il m'a fait comprendre que les paragraphes et les pages manquants représentaient des choses que je ne connaissais pas. Je ne connaissais pas toute l'histoire. "Alors attends, mon Dieu, tu veux dire que ce que je considérais (je vois encore ?) comme une injustice ne l'est pas nécessairement ?" Ouais. Plutôt. Et je crois qu’un jour, Dieu comblera les vides pour moi, et alors je comprendrai. Dieu m'a rappelé cette vision pour me dire de rester et de voir ce qu'Il ferait.
En attendant, je ne suis pas désespéré, mais je suis définitivement dans ce marais médical ici dans un avenir prévisible. Je suis coincé dans cet hôpital et je ne peux aller nulle part, comme si j'étais à nouveau coincé dans la boue duveteuse du marais salant sur mon chantier (soupir) et en attendant les secours. En continuant au verset 8, nous lisons :
Ne chantez pas devant moi, ennemi.
Je suis déprimé, mais je ne suis pas absent.
Je suis assis dans le noir en ce moment,
mais Dieu est ma lumière.
Et vraiment, c'est ma situation en ce moment. Mes oncologues disent que les effets secondaires de ma chimio commenceront à se manifester demain ou le lendemain, environ 7 jours après le début de la chimio. (Je n'ai toujours pas perdu de cheveux, et ma fille de 16 ans espère désespérément que mes cheveux d'oreille de vieil homme seront les premiers à disparaître...) Puis la semaine prochaine, je sentirai les effets de ma numération sanguine baisser, et je me sentirai très faible. Mais vers le jour 17 (le décompte commence demain avec ma perfusion de cellules souches, le jour de ma renaissance – mon « jour zéro »), je commencerai à me sentir mieux. Plus forte. Je ressemble plus à mon ancien moi.
Peut-être que vous aussi êtes coincé dans un marais et attendez des secours ?
Ne chantez pas devant moi, ennemi.
Je suis déprimé, mais je ne suis pas absent.
Je suis assis dans le noir en ce moment,
mais Dieu est ma lumière.
Mais je reste pour voir ce que Dieu fera !
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