Aujourd'hui, c'est le jour -01 de la greffe de cellules souches. Je récupère mes cellules souches précédemment récoltées demain, ce qui en fait mon anniversaire ! (Plus d'informations à ce sujet demain.) Ma dernière perfusion de chimio lors de ce voyage à l'hôpital a lieu aujourd'hui et je me sens BIEN. Mon médecin dit que les effets secondaires désagréables de la chimio commenceront probablement à se manifester demain ou après-demain, mais nous devrons y faire face demain ! Ma femme est là, et aujourd'hui est un grand jour pour être en vie ! En bonus, j'ai ouvert au hasard ce matin le Psaume 40, un de mes passages préférés dans The Message Bible :
J'ai attendu et attendu et attendu DIEU.
Enfin, il regarda ; enfin il a été écouté.
Il m'a sorti du fossé,
j'ai sorti mes pieds de la boue profonde.
Il m'a posé un pied sur un rocher solide
pour être sûr de ne pas glisser.
Il m'a appris à chanter la dernière chanson de Dieu,
un chant de louange à notre Dieu.
De plus en plus de personnes voient ceci :
ils entrent dans le mystère, s'abandonnant à DIEU.
J'ai déjà écrit que j'étais coincé dans le marais salant plus tôt cette année, mais mon fils adolescent a sa propre histoire de guerre. Nous étions en train de construire une cloison (certains l'appellent une digue) et il était dans la tranchée en train de travailler sur le mur tout en se tenant dans le sable que nous utilisions comme remblai. Tout allait bien... jusqu'à ce que ce ne soit plus le cas. La marée a commencé à monter et elle a transformé ce sable solide en sable mouvant avant que nous nous en rendions compte. Ses jambes étaient coincées et la difficulté a aggravé la situation. Finalement, nous l'avons sorti, mais seulement en attachant une sangle au godet de la pelle pour qu'il puisse s'asseoir dessus. Même alors, il a dit qu’il avait l’impression que j’étais sur le point de lui arracher les jambes. Il a vécu une période misérable. Étrangement, il n’a aucun intérêt à hériter de l’entreprise familiale. Bizarre.
Parfois, nous nous retrouvons dans des situations et Dieu choisit de nous délivrer. Mais comme dans les sables mouvants de mon fils, une telle délivrance s’accompagne parfois de douleur. Dans le livre pour enfants bien-aimé "L'Odyssée du Passeur d'aurore", de C.S. Lewis, le garçon Eustace a trouvé le repaire d'un dragon, a mis un bracelet en or provenant du trésor du dragon et s'est allongé pour faire une sieste. Quand il s'est levé, c'était un dragon ! Et son bras lui faisait vraiment mal à l'endroit où le bracelet du dragon lui coupait le bras. Il essayait de retirer la peau du dragon tout seul, et ça lui faisait du bien, mais il y avait toujours une autre couche en dessous. Finalement, il réalisa qu'il avait besoin de l'aide du lion Aslan. Nous reprenons l'histoire dans les mots d'Eustache, alors qu'il raconte à ses amis son aventure et sa délivrance :
Puis le lion dit - mais je ne sais pas s'il a parlé -- 'Tu devras me laisser te déshabiller.' J'avais peur de ses griffes, je peux vous le dire, mais j'étais presque désespéré maintenant. Alors je me suis allongé sur le dos pour le laisser faire.
La toute première larme qu'il a faite était si profonde que j'ai cru qu'elle était allée droit dans mon cœur. Et quand il a commencé à arracher la peau, cela m'a fait plus mal que tout ce que j'ai jamais ressenti. La seule chose que j'ai jamais ressentie. m'a rendu capable de supporter, c'était juste le plaisir de sentir les choses. Vous savez, si vous avez déjà enlevé la croûte d'un endroit sensible. Ça fait mal comme le Billy-oh mais c'est tellement amusant de la voir venir. .
...
Eh bien, il a tout de suite décollé ce truc bestial... et j'étais là, lisse et doux comme un interrupteur pelé et plus petit que je ne l'avais été. Puis il m'a attrapé - je n'ai pas aimé car j'étais très tendre en dessous maintenant que je n'avais plus de peau - et m'a jeté à l'eau. Cela me faisait mal comme n'importe quoi mais seulement pendant un instant. Après cela, c'est devenu parfaitement délicieux et dès que j'ai commencé à nager et à barboter, j'ai trouvé que toute la douleur avait disparu de mon bras. Et puis j'ai compris pourquoi. J'étais redevenu un garçon...
Dieu est CAPABLE de nous délivrer du bourbier de nos propres mauvaises décisions et de notre désobéissance délibérée - de situations délicates comme la vilaine Pluff Mud que nous trouvons ici dans les marais salants de la Caroline du Sud et du Low Country de Géorgie. Mais la délivrance n’est souvent pas sans douleur. Dans quelle mesure serait-il préférable que nous obéissions tout d'abord à la voix calme et silencieuse de Dieu, lorsqu'il nous avertit de rester sur le chemin ?
Lui obéir AVANT de nous enliser dans la boue ?
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